Pour conquérir la paix durable, La CÔTE D'IVOIRE, notre pays, a besoin de justice, non pas de beaux discours. 

Pour la Côte d'Ivoire réparée, mobilisons-nous !

La Côte d'Ivoire notre pays est dans une impasse politique, 10 ans après la crise post-électorale de 2010. Combien de morts et de victimes, y a t'il eu exactement ? 3000, 16000, ou bien plus encore...? Personne ne le sait.


N'est ce pas là, le plus grand des scandales et la première des injustices ? Identifions nos victimes, toutes nos victimes et ensemble, réparons notre pays !

La fondation algèbre du Pardon lance une campagne internationale citoyenne pour l'identification, la reconnaissance et la réparation pour toutes les victimes de la crise en Côte d'Ivoire, quelque soient leur camp et leur statut social.

Pourquoi l'algèbre du pardon ?

L'algèbre du pardon s'impose aujourd'hui comme une nécessité de dernière chance pour permettre à la Côte d'Ivoire de retrouver la paix durable, fondée sur la vérité, la justice réparatrice et le pardon rédempteur :

  1. Parce que la Vérité n'a toujours pas été établie sur les causes réelles de cette guerre après 8 années de procédures judiciaires intentées à la C.P.I (Cour Pénale Internationale), 
  2. Parce que la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (CDVR) n'a pas pu achever son travail pour instaurer un Dialogue vrai et sincère entre toutes les parties prenantes au conflit (y compris la France et la communauté dite internationale), 
  3. Et parce que la Commission Nationale pour la Réconciliation et l'Indemnisation des Victimes (CONARIV) n'a pris en compte que seulement 36% des dossiers de victimes sur des bases arbitraires et douteuses (dans un contexte officiellement assumé de politique de rattrapage ethnique), et que 84,78% des réparations consenties par la CONARIV ont porté sur les destructions de biens, là où, selon les résultats partiels des auditions méthodiques effectuées sur le terrain par la CDVR(avant d'être dé-saisie par le président de la République), 96% des crimes commis pendant cette guerre, ont porté sur des violations du droit à la vie (c'est à dire des meurtres) :
"(...) avec 7486 homicides, 1995 cas de disparitions, 5229 cas de blessures graves et 5466 cas de tortures et mauvais traitement, les atteintes à la vie et à l’intégrité physique totalisent 20176 violations, soit 27.84% de l’ensemble" - Rapport officiel de la CDVR (page 79) 

L'algèbre du pardon n'a pas vocation à refaire le travail déjà effectué par les différentes initiatives(CDVR, CONARIV, APDH, CPI, ...). Mais notre mission sera d'en corriger les insuffisances de façon transparente, participative et indépendante, à travers une plateforme sécurisée et accessible à tous les citoyens (et surtout au monde entier), pour permettre à la Côte d'Ivoire de parachever son processus d'auto-guérison et pour refonder son contrat social sur des bases renouvelées.

Les bénéfices attendus 

  • L'identification de toutes les victimes, mortes comme vivantes, afin de les sortir de l'oubli mémoriel  
  • La reconnaissance par la conscience nationale et internationale, de toutes les victimes dans leurs droits à la dignité, sans discrimination aucune.  
  • La catharsis (ou repentance), pour permettre aux bourreaux circonstanciels d'obtenir le pardon de leurs victimes et celui de la nation. 
  • Optimiser le processus de réparation en faisant participer les bourreaux, la communauté nationale et internationale

Les acteurs concernés

  • Les populations civiles ivoiriennes
  • Les responsables politiques et religieux
  • La diplomatie et l'armée Françaises 
  • Les médias français 
  • La communauté internationale 
  • Les pays voisins (dont le Burkina Faso en particulier)

Notre mission : "conquérir dans la paix, notre liberté"

Notre mission, c'est de conquérir dans la paix, notre liberté ainsi que le proclame notre hymne nationale : 

"Fier.e.s ivoiriens, le pays nous appelle,

Si nous avons, dans la paix, ramener la liberté, 

Notre devoir sera d'être un modèle, 

De l'espérance promise à l'Humanité,

En forgeant, uni.e.s dans la foi nouvelle,

La patrie de la vraie fraternité."     

Notre solidarité envers les victimes fait la force de l'humanité...

Ubuntu ! 

Ensemble, dans la solidarité et la complémentarité de notre commune humanité, nous devons nous réconcilier avec notre histoire nationale, sans passions, mais avec la ferme volonté de tirer toutes les leçons qui s'imposent, pour ne plus jamais revivre ces traumatismes, trop récurrents dans les pays africains.  


Cette plateforme algebredupardon.org est non partisane, sinon pour toutes les victimes, en mettant chaque acteur de la guerre devant sa responsabilité en toute objectivité et transparence. Comment ? Par notre mobilisation citoyenne.


 Si le peuple se mobilise pour faire reconnaître toutes les victimes et que nous réunissons notre campagne de mobilisation inédite, les acteurs politiques n'auront d'autres choix que de dégager un consensus autour des idéaux de paix, de justice et de fraternité qui caractérisent les peuples de Côte d'Ivoire et d'Afrique.

 

Parce que la vérité est libératrice... 


La Côte d'Ivoire a connu en 2011 une guerre totale et dévastatrice, qui aura duré 10 ans et coûté la vie à des milliers de nos compatriotes.


Aujourd'hui. Après presque 10 années post-guerre, dont 8 années entières de procédures judiciaires à la Cour Pénale Internationale (C.P.I), un nombre incroyable de faux témoignages présentés devant la cour, les principaux accusés ont été acquittés.


Officiellement, aucun responsable désigné pour ces crimes graves, perpétrés en masse, contre l'humanité.

 

Des familles entières ont été massacrées, des villages ravagés. Les bombes et les armes lourdes ont encore une fois dévasté des vies humaines sur notre sol, là où il eût fallu résoudre ce différend électoral par un recomptage de voix ou une reprise du vote. 


Aujourd'hui, pour panser ses plaies et tourner définitivement le dos à cette histoire tragique, la Côte d'Ivoire a besoin de se réconcilier avec la vérité sur son histoire, pour mieux aborder son avenir et son devenir.


Pour les victimes, 

Pour leurs bourreaux, 

Pour la conscience nationale et internationale :

la vérité


Voici pourquoi nous donnons la possibilité, à travers ce site, à toutes les victimes et aux bourreaux d'hier, de témoigner, pour dire leur part de vérité. 


Car seule la vérité libère : "Car vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libre" - Jean 8:32  


...et que la justice est nécessairement réparatrice

Reconnaître ses fautes et ses erreurs, voilà ce qui permet de réparer. De rétablir l'équilibre de l'univers, et l'équilibre de la conscience humaine. 

Tel est le sens que les ancêtres africains donnaient à la justice. 


Ni prisons, ni condamnations à mort, mais réparations. Par le bourreaux, par l'effort de la communauté nationale, et pour la victime,...et pour le bourreau. Tel est le sens de la tradition ancestrale Ubuntu : "Je suis parce que nous sommes, et parce que nous sommes, je suis." 


Tel est le sens des rites dans la tradition africaine. 


Reconnaissons nos fautes et nos victimes, en toute humilité, 

Rétablissons la vérité des faits,

Réparons nos victimes, toutes nos victimes.

Et que le pardon est un don, une rédemption.

Le pardon, comme la vérité est un acte de libération pour la victime, mais également un acte de rédemption pour son bourreau.  


La valeur du pardon est à la hauteur de la gravité des faits et des conséquences causées.


Voilà pourquoi pardonner est un cadeau précieux consenti par la victime, morte comme vivante, à son bourreau pour la rédemption de sa conscience et de son âme. 


Le pardon est également un acte de rédemption pour la conscience de notre nation dont le sol souillé par le sang innocent a besoin d'être purifié, lavé et apaisé durablement.

L'#AlgèbreDuPardon

C'est l'art de conquérir la paix durable en 3 étapes :


1. IDENTIFIER TOUTES LES VICTIMES !

La commission vérité et réconciliation a rendu son rapport sur les victimes de la crise post-électorale, avec un décompte partiel d'au moins 104 548 cas de violations de droits graves, reconnaissant elle-même : "on observe qu’une grande majorité de victimes n’a pas été identifiée" - voir Rapport CDVR - page 59. 

Par ailleurs, le travail de cette commission n'a pas permis de faire la lumière sur toutes les victimes, ni pris en compte tous les types d'injustices infligées pendant et suite à cette guerre (emprisonnements injustes et sans jugement, comptes gelés de façon arbitraires, exiles forcés,...) Or, pour espérer résoudre durablement la crise, nous devons identifier précisément chacune des victimes, et ce site nous permettra de les sortir de l'anonymat. 

2. SENSIBILISER POUR RE-HUMANISER

Nous aménageons des espaces dédiés où les victimes peuvent prendre la parole (à travers des enregistrements vidéos, audio ou par des textes écrits), pour dire au monde entier, leurs expériences traumatisantes, et surtout, leurs espoirs et leurs attentes pour l'avenir de la politique dans leur pays. Cette campagne de sensibilisation nous permettra aussi et surtout de re-humaniser les victimes de ces conflits politiques violents et sanglants, dont le nombre de victimes (directes et collatéraux) sont systématiquement minimisées par les médias-"armées coloniales"...

Partout dans le monde, nous devons nous mobiliser en faveur d'un véritable changement de système de production et de consommation, plus respectueux des droits humains fondamentaux, y compris en Afrique.  

3. RÉPARER POUR PRÉVENIR DURABLEMENT

Réparer, en faisant participer les auteurs à l'effort de réparation est une condition essentielle pour éviter, dans le futur, la répétition des mêmes crises préjudiciables à la Côte d’Ivoire et à ses populations. Découvrir >> les enjeux de la réparation <<

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